Le 23 mai 2018, une
surveillante pénitentiaire de la maison d’arrêt de Nantes est intervenue au
lycée les Bourdonnières dans le cadre du projet «Justice» de la classe de 2nde B.
Présentation
Située près
de Carquefou, la maison d’arrêt de Nantes accueille 687 détenus, dont 40
femmes. Elle est composée de plusieurs bâtiments : une aile pour les
femmes, deux pour les hommes et un
centre de semi-liberté (pour les détenus en fin de peine). Dans sa cellule, un
prisonnier a le droit d’avoir une
douche, un réfrigérateur et il partage sa cellule avec un codétenu.
Loisirs et confort des
détenus
En
détention, les prisonniers ont la possibilité d’aller à la bibliothèque, de jouer
au foot ou bien d’utiliser les installations sportives. Des activités
différentes sont proposées aux hommes et aux femmes : la broderie, la
cuisine pour les femmes, et le sport ou le
bricolage pour les hommes. Les détenus ont la possibilité de sortir 1h30 matin
et soir. Ils ont également la possibilité de « cantiner » pour
acheter de la nourriture ou des objets comme une console de jeux, une radio… De
plus, les femmes enceintes bénéficient d’une attention particulière :
grande chambre à part, mobilier pour bébé. Les femmes incarcérées sont toujours
accompagnées de surveillantes femmes (aucun homme surveillant n’est accepté
dans le bâtiment femme, sauf le chef).
Locaux de la maison
d’arrêt de Nantes
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Relations détenus-familles
Les prisonniers
ont le droit à 3 parloirs par semaine et peuvent avoir accès à l’Unité de Vie
Familiale (appartement familial) afin de retrouver leurs proches. La
communication entre les familles se fait essentiellement par lettre :
celles-ci sont vérifiées par l’administration pénitentiaire. Les détenues
femmes enceintes ont la possibilité de garder leur bébé avec elles jusqu’à l’âge
de 18 mois (maximum jusqu’à 3 ans), ensuite le bébé est placé dans la famille
ou dans un foyer. Lors des fêtes de fin d’année, les détenus ont le droit de
recevoir un colis de 5kg de nourriture de leur famille.
Imprévus
Régulièrement
et illégalement, les prisonniers reçoivent des objets de l’extérieur comme des
téléphones, des armes et de la drogue. Ceux-ci sont souvent projetés dans la
cour par des personnes extérieures. La prison étant bien surveillée (3000
caméras), une alarme est déclenchée, toutes les portes se bloquent et les
agents pénitentiaires vérifient si le projectile n’est pas dangereux.
Si un individu
étranger à la prison tente d’escalader le mur d’enceinte, il est immédiatement repéré et
neutralisé. L’ERIS, l’Equipe Régionale d’Intervention de Sécurité, exerce des
fouilles générales aléatoires. Lorsque les détenus ne respectent pas les règles
de la prison il peuvent être envoyés au « Mitard» (quartier disciplinaire)
où tout est plus strict.
Ludivine.F, Maelys.G, Mathilde.C et Lea.E
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