Le 14 février 2018, deux magistrats nantais sont venus rencontrer les élèves de Seconde B du lycée les Bourdonnières.
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| Mme D., juge d'instruction et Monsieur C., procureur. |
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Tous deux sont magistrats, l’une est juge d’instruction : Mme D. L’autre est substitut du procureur de la République : M. C.
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Le métier de procureur permet d’orienter les dossiers, de décider sur
lesquels va enquêter le juge d’instruction: il a donc l’opportunité de
poursuite. M. C se compare même à : « la tour de contrôle du palais
de justice ».
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Mme D., en tant que juge d’instruction, doit diriger les enquêtes
sur les dossiers criminels (viols, meurtres) ou correctionnels. Elle rassemble
les éléments nécessaires à l’enquête pour le procureur.
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Dans son quotidien, M. C. reçoit environ 2000 dossiers par an,
qu'il doit lire intégralement pour savoir ce qu'il va en faire. "On ne
fait que lire toute la journée... Des pages et des pages !".
Le procureur doit défendre des dossiers devant les juges lors des audiences
en cour d'assises - il devient alors l'avocat général. Dans cette fonction, il
ne défend pas plus la Défense que la partie civile, mais il travaille dans
l'intérêt de la société.
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Aujourd'hui, M. C gagne entre 4000 et 4400€/mois et Mme D. environ
3700€/mois.
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Un procureur travaille au parquet, il n'est pas indépendant et il
travaille en équipe.
Le juge d'instruction ne sort presque pas de son bureau, c’est un juge
indépendant, un juge du siège : il n'a pas de chef et il est inamovible.
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Mme D. reçoit des personnes dans son cabinet - qu'elle partage
avec un greffier- afin de les interroger dans le but de faire avancer ses
dossiers (environ 100 par an), qui sont tous très différents, et de rechercher
la vérité en détail.
Prune et Youna
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